Boues rouges de Gardanne, pour Roger Meï “la vraie pollution c’est le chômage”


Ville de Gardanne

Alors que le conseil d’administration du Parc national des calanques a autorisé, pour 30 ans, les rejets en provenance de l’usine Péchiney Alteo de Gardanne, le maire de la ville, Roger Meï, a tenu à rassurer sur l’impact de cette décision.

Calanque/ Wikipédia

L’usine d’alumine va cesser ses rejets de boues rouges en mer en 2015. Depuis toujours, la ville a fait pression sur les industries pour que l’environnement soit une préoccupation majeure. Cela a été le cas pour la centrale thermique avec le procédé de désulfurisation, pour Péchiney / Altéo, avec l’envol des poussières et l’exigence, voilà des années, de mise en place d’un comité scientifique de suivi qui contrôle l’impact sur le milieu.

L’usine Péchiney Altéo a fait d’énormes progrès en terme de gestion environnementale ces dernières années. Elle a investi 30 millions d’euros sur 5 ans, a inauguré en juin dernier le deuxième filtre presse qui va permettre de transformer les boues rouges en matière sèche. Avant, il y avait les boues rouges mélangées à l’eau, aujourd’hui, il y a l’eau et la bauxaline pour laquelle il faut poursuivre les efforts de revalorisation.

La vraie pollution, c’est le chômage

Toutes les conditions sont réunies autour de l’industriel pour un contrôle rigoureux de l’activité de l’usine, par les services de l’Etat et le parc national des calanques.

Aucune usine d’alumine à partir de bauxite ne fonctionne sans rejeter d’eau. Alteo a donc demandé à ce que les eaux excédentaires puissent être rejetées via la canalisation qui transportait auparavant les boues rouges, et c’est ce que le Conseil du Parc d’administration des calanques a accepté ce lundi.

Je salue la position du député François-Michel Lambert. Nous resterons vigilants, aux côtés des services de l’État et des Gardannais, pour soutenir Altéo vers un développement respectueux de l’environnement et de ses 700 emplois directs et indirects car la vraie pollution à l’heure actuelle, ce ne sont pas les eaux excédentaires dont le contrôle scientifique doit être implacable, mais le chômage.

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